Utilisés par plus de deux tiers des entreprises européennes, les tests psychométriques représentent aujourd’hui l’outil de management, d’évaluation et gestion des compétences le plus efficace qui soit. Vous y croyez ?
Une évolution inéluctable
Parmi toutes les évolutions qu’elle occasionne, la réforme de la formation professionnelle modifie notre rapport au développement des compétences. Elle renforce l’individualisation du choix de formation, des modalités d’apprentissage et de l’intérêt même de se former. Le paysage pédagogique et les systèmes d’évaluation se remodèlent et s’orientent vers une nouvelle orchestration.
Pour les entreprises, le challenge consiste à faire converger leurs intérêts et ceux de leurs collaborateurs. Il s’agit, à minima de maintenir le développement des compétences actuelles et surtout de se projeter vers l’avenir. L’enjeu majeur devient l’accompagnement des collaborateurs à l’adaptation des grandes évolutions professionnelles qui se profilent et le développement des compétences émergentes.
Le paradoxe de l’évaluation des compétences et des biais cognitifs
Si l’ensemble des acteurs est conscient de l’enjeu que représente le développement des compétences, le principe de leur évaluation reste pour le moins paradoxal.
L’identification des compétences est généralement confiée à un cabinet spécialisé qui réalise un travail sérieux, et précis. Des grilles sont établies, elles répertorient les compétences par emplois, par niveaux d’exigence et le contexte de mise en œuvre des compétences. Puis vient le temps de l’évaluation des compétences, celle-ci est réalisée soit par le cabinet soit en interne, entre managers et managés. Dans tous les cas, même si les entretiens sont très bien préparés, ces évaluations seront empreintes de « biais cognitifs » ou « biais psychologiques ». Attention aux âmes sensibles, l’histoire va devenir un peu bouleversante !!
Les biais cognitifs ne sont pas toujours nos amis, ils nous font prendre des décisions par réaction à des stimulations inconscientes (à l’insu de notre plein gré en quelque sorte), puis notre raison tente de justifier nos choix afin d’éviter les dissonances cognitives (en gros nous nous persuadons d’avoir eu raison de nous être trompés). Et d’où viennent ces faux amis ?
Nos biais cognitifs proviennent de nos ressources cognitives, de facteurs motivationnels, émotionnels ou moraux, c’est notre vécu, nos croyances, nos valeurs, rien de très rationnel en somme.
Alors c’est un fait, nous sommes sous l’influence de biais cognitifs et même si ce n’est pas forcément un mal -cela nous permet de prendre des décisions rapidement, d’éviter de nous questionner pendant des heures, ou de bâtir des grilles comparatives à n’en plus finir- avouez qu’il y a là de quoi s’interroger sur notre capacité de jugement que nous croyons fiable et à toute épreuve.
La psychométrie comme aide à la décision
En matière d’évaluation des compétences, nous avons souvent tendance à nous fier à notre « excellent jugement ». Combien d’entre nous, se sont entendu dire ou ont entendu dire, « non, mais moi j’ai l’habitude, je le fais tous les ans, je sais ce que valent mes collaborateurs ». Savez-vous que cette simple petite phrase est influencée par 5 biais cognitifs? Lesquels? Les biais de croyance, d’excès de confiance, d’illusion du savoir, d’illusion de contrôle et l’effet Dunning-Krugger.
Alors, si l’on ne peut éviter les biais cognitifs, disposons-nous d’un moyen plus objectif d’évaluer les compétences ? Oui, les tests psychométriques. Nous ne parlons pas ici, des Profil DISC, MBTI, Process.com, Prédom ou d’autres systèmes d’évaluation de la personnalité ou d’autres tests psychologiques qui sont tous de très bons outils d’analyses, efficaces dans leur champ d’activité respectif et surtout en fonction du niveau de performance de l’utilisateur.
Le test « psychométrique » suit des étapes de construction particulières et fait l’objet d’une étude de validation statistique régulièrement vérifiée. Par son caractère neutre, scientifique et objectif, le test psychométrique exclut la partialité, et réduit considérablement les risques d’erreur d’évaluation sur le long terme. Il permet de déterminer les caractéristiques particulières d’un individu en se référant à une population de référence. Il permet de savoir comment telle ou telle personne se comporte dans un contexte précis, d’identifier ses forces, ses réflexes naturels et ce qui le motive réellement.
Le test psychométrique révèle les compétences de chacun. Un employé peut avoir de réelles aptitudes naturelles à la vente, alors qu’une autre employée disposera d’un autre atout de poids : l’excellente gestion d’un projet.
En clair, le test psychométrique permet de renforcer le capital humain de l’entreprise en améliorant considérablement le développement des compétences transverses de chacun.
Pour évaluer les compétences et bâtir des parcours de formation individualisés, Arcalis, OptiSkills et Skills-Cartographer utilisent un ensemble de tests psychométriques adaptés aux différentes situations professionnelles.
Marc Joly
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