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L’entretien annuel : cet éternel Phénix

Dernière mise à jour : 22 nov. 2018



2019 : Et si la liberté de choisir son avenir professionnel donnait un nouveau souffle à l’entretien annuel ?


Depuis 10 ans, les aigris de la profession annoncent la mort de l’entretien annuel. Les causes de décès varient : temporalité inadaptée, outil ringardisé par les Millenials, managers frileux, ou snobisme d’une caste RH auto-proclamée avant-gardiste…


En plein come-back des fantaisies vestimentaires des 90s, l’entretien annuel pourrait bien lui aussi (re?)devenir le must-have de la panoplie des managers dès le prochain trimestre.


De la formation au développement des compétences

Dès janvier 2019, le vocabulaire lié à la formation disparaît, au profit d’une sémantique orientée vers les compétences. Adieu catégories, critères d’imputabilité, éligibilité, et autres réjouissances administratives… Bienvenue aux modalités d’évolution professionnelle !


Ce coup de balai s'accompagne d’une transformation de la manière de consommer de la formation. A une logique collective, sous forme de catalogue qui répond aux contraintes administratives, se substitue une logique individuelle. Les entreprises sont sommées par la réforme de répondre aux besoins de développement des compétences de manière plus innovante, en privilégiant une approche personnalisée.


Développer sans évaluer ?!



Quelle meilleure opportunité que celle-ci pour remettre l’entretien annuel au cœur du développement des compétences? 


Les parcours d'évolution professionnelle se composent maintenant de nouvelles modalités d’apprentissage, qui viennent encore renforcer la nécessité d’évaluer.


Associé à des outils d’évaluation scientifiques -alias juges de paix-, l’entretien annuel est bien l’outil le plus complet pour s’assurer de l’efficacité du parcours de développement adopté.


Julie Cottineau

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